Contre les politiques d’austérité budgétaire !
Mobilisons-nous par la grève et dans les manifestations, le 13 octobre 2023 !

Texte publié le 25 septembre 2023.

Pour des lois de finances et de financement de la Sécurité sociale au service du progrès social

ÉLISABETH BORNE a confirmé que les prochaines lois de programmation des finances publiques, de finances et de financement de la Sécurité sociale seraient construites sous le sceau de l’austérité et adoptées, le cas échéant, par 49-3 !

Il n’y aurait donc aucune alternative à la fin du quoi qu’il en coûte et à une généralisation et aggravation de l’austérité budgétaire ?

Pourtant, chaque année, le premier poste des dépenses publiques est constitué des 150 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises — voire plus selon les études. Or, pour la plupart, elles sont mal fléchées, non conditionnées, et sans efficacité économique, sociale ou environnementale.

De fait, ces aides reposent sur des recettes dont l’État se prive (comme les exonérations et allégements de cotisations sociales). Le gouvernement creuse lui-même le déficit public chaque année.

De plus, depuis 2017, le total des impôts a diminué de 100 milliards par an.

Quelle absurdité volontaire de lire alors dans la présentation du PLF 2024 sur budget.gouv.fr : « La France s’est fixé un objectif de redressement progressif de ses finances publiques avec une réduction du déficit public à 2,7 % en 2027, et la réduction année après année de son endettement en part de PIB » sauf, et c’est l’objectif poursuivi, à baisser de manière drastique la dépense publique.

Contrairement à ce qu’annonçaient les propagandistes du « ruissellement », les baisses constantes d’impôts aux entreprises et aux plus riches affaiblissent la garantie de solvabilité des États pour les détenteurs de la dette publique. Le gouvernement veut donc les rassurer en annonçant une réduction du déficit public, tout en préservant la possibilité d’injecter un flux important d’argent vers certains secteurs bien particuliers, tels la Défense (+3,3 milliards) ou les forces de sécurité (+ 1 milliard).

Ainsi Macron et son gouvernement ne peuvent éviter dans ce PLF 2024 de timides mesures fiscales : taxe sur les sociétés d’autoroutes de 500 millions d’euros, hausse de la taxe sur les billets d’avion de 100 millions, réductions de quelques niches fiscales. Si nous soulignons l’attachement de la CGT à un impôt progressif tenant compte des facultés contributives, rappelons que la baisse de ce dernier pour les « classes moyennes » a été reportée à la fin du quinquennat...

Lire la suite dans le tract de l’UFSE-CGT

 Dossier complet sur la journée de mobilisation du 13 octobre