La semaine de 4 jours c’est en 32h

Texte publié le 30 avril 2024.

Auditionnée dans le cadre d’une mission d’information de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale sur la mise en place d’une « semaine de 4 jours », la CGT a tenu à préciser ses positions.

Pas d’avancée sociale sans réduction du temps de travail

Alors que le gouvernement a annoncé vouloir expérimenter la semaine de 4 jours dans la fonction publique, son projet pourrait être davantage orienté vers les intérêts du patronat que ceux des salarié·es.

La semaine de 4 jours devrait apporter une réponse au partage du temps de travail qui s’opère de manière très inégalitaire et en fonction des intérêts des employeur ; mais aussi à la question des salaires et du pouvoir d’achat, et permettre par une réduction du temps de travail de créer des emplois.

Sans réduction du temps de travail, il ne s’agit pas d’une semaine de 4 jours mais d’une semaine en 4 jours, qui ne peut donc pas être considéré comme une avancée sociale mais un recul.

Une compression en 4 jours du même volume d’heures travaillées normalement en 5, avec les risques que cela engendre sur la santé, serait à l’opposé des attentes des travailleurs et des travailleuses, et des bénéfices pour la société en termes de création d’emplois.

Depuis des années la CGT porte le projet des 32h hebdomadaires sans perte de salaire.

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