Le 10 décembre manifestons : Pour la non-promulgation de « loi de programmation de la recherche » Pour le retrait de la « loi de sécurité globale »

Texte publié le 8 décembre 2020.

Pour la défense de nos droits et des libertés universitaires
Pour la réouverture des universités avec les moyens nécessaires

Les deux lois « de programmation de la recherche » et « de sécurité globale » portent gravement atteinte à des libertés indispensables dans une démocratie.

Depuis des mois, la loi de programmation de la recherche (LPR) fait l’objet d’une dénonciation quasi-unanime de la part de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) pour de nombreuses raisons : précarisation des personnels, insuffisance budgétaire, généralisation des appels à projet, privatisation et mise en concurrence exacerbée. En remettant en cause le Conseil national des universités (CNU) et en favorisant ainsi le clientélisme local, la LPR s’attaque frontalement aux statuts des enseignant•es-chercheur•es. Elle s’inscrit dans la même logique que la loi de transformation de la fonction publique qui a dépossédé les instances représentatives du personnel et en particulier les commissions administratives paritaires (CAP) de leurs prérogatives (avancement des personnels IT, BIATSS et enseignant•es de statut 2nd degré). Avec elles, disparaissent des lieux indispensables de parole, de collégialité et de contrôle possible pour les représentant•es du personnel concernant leurs droits et leurs carrières.

Pour en savoir plus, lire le communiqué unitaire

A Paris, soyons nombreux à la manifestation au départ de Jussieu à 14h vers Matignon. Dans les régions reportez-vous aux appels intersyndicaux locaux.

 Appel à la mobilisation le 10 décembre des syndicats SNTRS-CGT, CGT-FERCSUP et CGT-INRAE