Les hausses de salaires ! Tout de suite !

Texte publié le 21 septembre 2020.

Le « jour d’après » sera ce que les salariés en feront par le rapport de force qu’ils pourront créer à travers leurs mobilisations.

Le Gouvernement et le patronat savent que la crise de la Covid-19 met en cause le système capitaliste libéral. Mais il serait très naïf de croire que cela conduira à un changement des politiques publiques et économiques qui sévissent depuis plus de trente ans.
La question des salaires en est un exemple flagrant. Alors que le salaire médian tourne au-tour de 1 789 euros nets, que le pouvoir d’achat stagne, la rétribution des dividendes obtient dans notre pays la médaille d’or à l’échelle mondiale. La crise de la Covid a dégradé la situation puisque des millions de Français ont perdu 16 % de leur salaire net avec l’activité partielle, soit l’équivalent de ce qu’ils consacrent, en moyenne, à leurs dépenses alimentaires. Selon le Gouvernement, les « accords de performance collective » (APC) sont la solution pour sauver l’emploi.

Pour la CGT, il est hors de question de se résoudre à la fatalité sur la baisse des salaires. En temps de crise, comme en 2008 ou aujourd’hui, la récession sert de chantage pour les maintenir à la baisse pour préserver l’emploi. En temps de croissance, on nous dit qu’il faut préserver la compétitivité et éviter l’inflation – donc là encore pas d’augmentation.
Le capitalisme est en crise et la pandémie est une aubaine pour les patrons, car bon nombre de ceux qui annoncent des plans de licenciements ont reçu des aides publiques et croulent sous des profits faramineux.
Ça suffit !
Il est grand temps que les salariés imposent leurs revendications, autour de l’égalité salariale et professionnelle femmes-hommes, de la revalorisation des métiers à prédominance féminine notamment, du Smic à 1 800 euros bruts accompagné de hausses générales de salaires ou d’exigences liées à la pandémie comme le maintien des rémunérations en chômage partiel à 100 %.

Pour en savoir plus, lire le 4 pages CGT