communiqué commun CFDT, CFTC, FO, CGT, CFE-CGC, FSU, SOLIDAIRES, UNSA

Texte publié le 1er avril 2009.

L’augmentation du nombre de chômeurs, la baisse significative de la consommation,
l’incertitude grandissante sur l’activité des entreprises témoignent de la gravité de la
crise qui frappe un nombre croissant de salariés sans que nul ne puisse aujourd’hui
en prédire la durée.

Les mobilisations viennent d’obliger le gouvernement à agir sur les stock-options et
les rémunérations exceptionnelles des dirigeants d’entreprise lorsque ces dernières
ont reçu des aides publiques directes. Sur la question de la redistribution des
richesses produites, le décret annoncé bien qu’insuffisant est un début de remise en
cause du système actuel. Elle laisse cependant de côté l’essentiel des
revendications du 5 janvier 2009 portées par les mobilisations du 29 janvier et du 19
mars 2009.

Gouvernement et patronat doivent rapidement mettre en oeuvre les mesures déjà
prises et engager les négociations et les concertations pour répondre à l’ensemble
des revendications.

C’est pourquoi, dans la suite des journées du 29 janvier et du 19 mars et dans ce
contexte exceptionnel, les organisations syndicales s’entendent pour faire du 1er MAI
un nouveau temps fort de mobilisation pour peser sur le gouvernement et le patronat.
Elles appellent leurs organisations locales à rechercher les modalités appropriées
pour réussir cette journée de revendication syndicale en tenant compte des
situations locales.

Pour préparer le 1er Mai, elles conviennent de faire du mois d’avril un mois de
mobilisations ponctué d’initiatives visant à soutenir les actions engagées et à
organiser les solidarités.

En fonction des réponses du gouvernement et du patronat, les organisations
syndicales débattront lors de leur prochaine rencontre des nouvelles initiatives (grève
interprofessionnelle, manifestations, mobilisations un samedi…)
Une prochaine réunion est d’ores et déjà fixée au 27 avril.
Paris, le 30 mars 2009