POUVOIR D’ACHAT : LES AGENTS DE LA FONCTION PUBLIQUE ATTENDENT AUTRE CHOSE QUE LA GIPA

Texte publié le 13 novembre 2008.

Les ministres en charge de la Fonction publique ont beau multiplier les annonces médiatiques :
ce n’est pas la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat qui résoudra les problèmes de pouvoir d’achat des salariés de la Fonction publique.

D’ailleurs, s’il fallait encore s’en convaincre, il suffit de regarder le nombre d’ayants droit estimé
par les autorités ministérielles. Au total, il est avéré que ceux-ci ne seront pas plus de 250.000.

Ce qui revient à dire que quelque 95 % des personnels n’en bénéficieront pas.

Rappelons une nouvelle fois que, depuis janvier 2000, la valeur du point – élément salarial essentiel
et commun à tous les agents – a chuté de plus de 9 % par rapport à l’inflation et que, pour la seule
période de Nicolas SARKOZY (17 mois), on est déjà aux environs de 3 % de dégringolade !

Et les 0,8 % annoncés pour 2009 vont encore venir aggraver la situation.
Même pour les « heureux » élus, la GIPA n’intervient sur les feuilles de paye que près de 5 ans
après le début de la période concernée. A qui fera-t-on croire qu’une mesure aussi tardive peut
compenser un pouvoir d’achat laminé au quotidien ?

Au bout du compte, la GIPA, c’est certes mieux que les primes DUTREIL et JACOB des années
antérieures. Ce modeste progrès est, à l’évidence, à mettre au compte de la mobilisation des
personnels.

Mais, ce qu’à juste titre attendent tous les agents de la Fonction publique, ce sont de
véritables augmentations générales assises essentiellement sur la valeur du point.

C’est ce pour quoi, inlassablement, la CGT continuera de militer.

Montreuil, le 13 novembre 2008