Rentrée universitaire : un désengagement de l’État qui met en péril le service public de l’ESR

Texte publié le 16 septembre 2022.

La rentrée universitaire, comme pour les autres secteurs, est marquée par des années de manques de moyens face à une augmentation des effectifs étudiants. S’y ajoute cette année la très forte inflation qui, en l’absence de mesures de financement exceptionnelles prévues par l’État, provoquera inévitablement des blocages sans précédent dans le fonctionnement des établissements.

L’augmentation prévue par le gouvernement du budget de la mission interministérielle recherche et enseignement supérieur (MIRES) de 1,5 Md€, affichée comme exceptionnelle, est très loin de suffire à compenser l’inflation évaluée à +7 % par l’INSEE en 2022. Il manque au minimum 600 M€ pour maintenir la même activité en 2023 qu’en 2022 ce qui signifie que la part de l’ESR dans le produit intérieur brut, déjà largement insuffisante depuis de très nombreuses années, va encore diminuer.

Pour en savoir plus, lire le communiqué intersyndical