Nouvelle attaque frontale contre l’archéologie préventive. Rachida DATI, ministre de la Culture lance la charge

Texte publié le 5 avril 2024.

Dans ses déclarations à la presse et dans un tweet, la ministre de la Culture s’en prend aux politiques de prescription des services régionaux de l’archéologie et annonce un choc de simplification.

À l’occasion d’une visite sur le chantier de restauration du château de Dampierre (Yvelines), propriété de l’entrepreneur Franck Mulliez, la ministre vient de commettre des déclarations pour le moins brutales (article du parisien du 4 avril 2024, tweet du 5 avril) qui ne laissent aucune place à l’interprétation sur l’importance qu’elle accorde à la protection du patrimoine archéologique.

Elle annonce qu’une « nouvelle législation [serait] bientôt adaptée au bâti ancien qui permettra de simplifier le protocole, d’adapter les normes ». Ajoutant qu’elle « défen[dait] les architectes des bâtiments de France », la ministre estime « qu’en matière d’archéologie préventive, il y a toujours des dérogations possibles » et « qu’il ne faut pas faire des fouilles pour se faire plaisir » préférant « mettre de l’argent dans la restauration du patrimoine plutôt que de creuser un trou pour un trou ».

Lire la suite dans le communiqué de la CGT Archéologie