Le syndicalisme, pilier des combats à venir pour l’environnement ?

Texte publié le 12 janvier 2024.

Un colloque vient de rappeler que le syndicalisme s’est souvent mobilisé – y compris avec la société civile -, contre les atteintes à la santé ou à l’environnement. Un apport plus que jamais indispensable.

Les militants pour le climat n’attendaient pas grand-chose de la Cop 28. Certes, pour la première fois, le texte final, résultat d’âpres négociations multilatérales et d’un consensus a minima, acte la nécessité d’une « transition hors des énergies fossiles ». Pas question pour l’heure de parler de sortie, le gaz étant même évoqué parmi les ressources de transition garantes de la sécurité énergétique. Le charbon devra être supprimé, mais de façon progressive. Quant au pétrole, rien n’entrave la poursuite de sa prospection ou de son exploitation, puisque malgré de sérieux doutes sur leur efficacité et leur coût, la captation ou le stockage du CO2 sont plébiscités parmi les « technologies vertes » assurant à un capitalisme tout aussi vert de poursuivre sa marche aux profits… Quelques engagements intéressés ont par ailleurs été concédés : le triplement de la production d’énergies renouvelables, le doublement de l’efficacité énergétique d’ici 2030. Insuffisant, sans contraintes, ni contrôle.

Au-delà des catastrophes prévisibles et des menaces à court terme sur l’habitabilité de certaines régions de la planète, un tel cynisme pourrait décourager les citoyens qui se mobilisent individuellement ou collectivement pour donner un autre avenir à l’humanité et au vivant. Mais comme l’a rappelé la secrétaire générale de la Cgt Sophie Binet, en clôture des Rencontres d’Options sur le rôle central que le travail peut jouer dans la transition climatique, « il ne faut pas attendre du capital qu’il résolve la question environnementale ».

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