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Intervention de l’UGFF CGT au CCN du 4 octobre 2010

jeudi 7 octobre 2010

Cadre de l’intervention de l’UGFF CGT au CCN du 4 octobre 2010

- la CGT dans la FPE se félicite de la durée de cette mobilisation, de l’unité préservée, de cette dynamique entre les grévistes, les manifestants et l’évolution de l’opinion publique…alors que le gouvernement parie sur l’usure pour désunir… et d’autre sur le oui ou non, qui nous interdirait de débattre sur les alternatives d’une autre réforme en particulier du financement (cette dynamique entre grévistes et opinion publique devra sans doute amener la CGT à creuser sa réflexion...)
- Les agents de la FPE sont mobilisés, ils étaient encore 30% dans l’action le 23 septembre … et le 2 dans les rues… Pour autant pour le moment, il ne semble pas, qu’au delà d’un socle de grévistes commun aux trois appels, nous ayons massivement les mêmes agents dans l’action le 7, le 15 ou le 23, et nous partageons l’idée que le 2 a permis de gagner un public nouveau ….
- une question se pose alors à nous ; est ce qu’on est capable de les agréger ? Et que faut-il faire pour cela ? Faut-il dépasser grève de 24 heures, pour gagner en efficacité ?
- Dans notre secteur, la question se pose de la reconduction (de type exposé par le camarade de la métallurgie) qui n’a rien à voir avec la grève générale décidée par qq’uns. Mais à partir d’un débat avec les salariés, de l’apport de la CGT dans ce débat, une vraie participation des salariés à la décision sur les modalités d’actions sans en exclure aucune, l’important étant de faire monter le niveau de la mobilisation, de sauvegarder et renforcer l’unité....
- Le 12 n’est pas un rendez vous comme un autre ; autant il serait dangereux de s’inscrire dans un seul schéma d’actions, autant il serait néfaste pour l’image de la CGT, et pour l’efficacité des luttes de ne pas mettre en débat, la nécessité de développer des actions en continu, surtout quand les conditions le permettent.
- Les agents dans la FPE ont toutes les raisons d’intensifier le mouvement, de lui donner un rythme plus soutenu, sous des formes multiples. Les pages des salaires, de l’emploi, de la précarité (il ne suffit de faire ouvrir un chantier pour gagner la titularisation) ne sont pas tournées.
- Avec le projet de loi de finances pour 2011, c’est encore 31 000 postes en moins (on en est à 200 000 rayés de la carte dans la FPE), c’est le gel des salaires, l’augmentation de la cotisation retraite etc. ajouté au projet de reforme sur la retraite, et à celui sur le financement de la sécurité sociale, cela constitue un ensemble cohérent au cœur de la mobilisation des personnels… le 12 octobre.
- Mais si nous voulons gagner sur l’enjeu de société des retraites, nous n’atteindrons pas la quantité pour faire reculer le gouvernement…sans une mise en cohérence au niveau interprofessionnel.…

C’est pourquoi le besoin de sortir de ce CCN avec un cadre fixé et une adresse aux salariés, et peut être à la population est nécessaire.