Libertés syndicales et journée du 23 septembre 2015

Texte publié le 18 juin 2015.

Le 23 septembre 2015, la CGT organise une initiative nationale pour exiger le respect des libertés d’expression et d’actions syndicales qui touchent aussi bien les militant-es dans les entreprises et les services, les militant-es dans l’interprofessionnel que la remise en cause des hébergements des ULs ou UDs par les municipalités ou conseils départementaux.

Ainsi, le 23 septembre, partout en France, les organisations de la CGT sont appelées à organiser des initiatives : rassemblements, manifestations, conférences de presse… qui pourront déboucher sur des rencontres avec le Préfet afin d’exiger l’arrêt des atteintes aux libertés syndicales et de faire connaître les propositions de la CGT.

Un rassemblement aura notamment lieu à PARIS, Place de la République - symbole des libertés-, puis une marche ira jusqu’au tribunal correctionnel pour accompagner 5 militants d’ERDF-GRDF. Ils subissent un acharnement judiciaire depuis plus de 2 ans. Motif : ils ont participé à un rassemblement qui s’opposait au licenciement d’une mère célibataire !

Aujourd’hui, nous identifions une centaine de cas de criminalisation de l’action syndicale.

Cette journée doit donc être aussi l’occasion d’une demande d’audience auprès de la Ministre de la Justice afin de porter les exigences de la CGT, à savoir :

 Une loi d’amnistie pour tou-te-s les militant-e-s syndicalistes et associatifs ;
 La cessation des suites judiciaires face aux tentatives patronales ainsi qu’à celles de l’Etat de criminaliser l’action syndicale ;
 Le renforcement de la protection des militant-e-s syndicaux, agissant dans l’intérêt général des salarié-e-s dans le cadre d’actions collectives, en modifiant d’une part le Code Pénal et d’autre part, en supprimant le prélèvement d’ADN de tou-te-s les militant-e-s ;
 L’engagement de l’Etat d’assurer le respect des libertés syndicales en garantissant l’application du droit que ce soit dans le secteur privé ou public et en sanctionnant celles et ceux qui bafouent la loi.
 Le renforcement de la loi pour garantir la pérennité de l’hébergement des organisations syndicales à titre gracieux par les collectivités territoriales.
L’une des manières de combattre ces entraves aux libertés syndicales est de les rendre visibles en établissant un état des lieux précis des luttes et des résistances des salarié-e-s et des militant-e-s syndiqué-e-s victimes de discriminations et de répression syndicale.

C’est pourquoi, nous vous demandons de remplir le questionnaire ci-joint et de le retourner à la coordination des luttes Confédérale – 93516 MONTREUIL cedex ou à coord-luttes.actions@cgt.fr