Non à la répression antisyndicale

Texte publié le 16 mars 2015.

Notre camarade Eric Colin, responsable CGT pénitentiaire de la région RhôneAlpes-Auvergne,
doit comparaitre le 18 mars 2015 devant le tribunal
correctionnel pour outrage à l’encontre de la directrice de son établissement
pénitentiaire.

Son « soi-disant » méfait daterait du 3 juin 2013, journée de mobilisation des
personnels pénitentiaires à Moulins. Il était, ce jour, dans l’action pour dénoncer la
suppression de postes à la Maison d’arrêt. Il était avec ses camarades de lutte en
mobilisation pour la défense des conditions d’exercice des personnels et pour la
défense du service public.

Responsable syndicaliste et assumant pleinement ses fonctions, Eric était en
première ligne de l’action, comme il se doit. Accusé à tort par sa direction, il pourrait
être condamné injustement.

Trop souvent des militants sont trainés devant les tribunaux sous diverses
accusations qui masquent mal une volonté de bâillonner l’expression syndicale et
d’entraver l’activité militante.

Il est vrai que les coups que nous subissons sont nombreux et de plus en plus
violents. Ils impactent nos conditions de vie et de travail. Comment ne pas réagir
face à tant d’attaques et face à la politique de casse du service public ?
Si délit il y a, c’est plutôt celui de cautionner cette casse et d’imposer aux personnels
des conditions d’exercice indignes !! La justice ne doit pas se laisser fourvoyer !!

Notre action militante est bien au service de l’intérêt général.

L’UGFF-CGT soutient notre camarade et s’associe à la solidarité déployée ces
derniers mois par les différentes organisations de la CGT.

En solidarité avec Eric, une délégation de l’UGFF sera présente au
rassemblement du 18 mars à Moulins pour une relaxe et contre la
criminalisation de l’action syndicale !