Déclaration des militants CGT Ardéchois en AG le 29/08/2012

Texte publié le 29 août 2012.

Le Traité sur la Stabilité, la Coopération et la Gouvernance en Europe – TSCG, pacte budgétaire Européen - n’a pas donné lieu à une renégociation digne de ce nom, comme s’y était engagé le candidat Hollande. Le pacte de croissance de 120 milliards d’euros, soit 1 % du PIB européen, vague déclaration en faveur de la croissance, ne change pas la nature de ce traité et ne constitue pas un contre-engagement sérieux.

Ce traité inscrit à l’ordre du jour de la prochaine session parlementaire pour ratification soumet de fait toute réforme économique nationale à l’autorisation des institutions européennes. Il prévoit une réduction drastique de la dépense publique, pire que la RGPP.

On est en droit de s’inquiéter en tant que salarié, citoyen, de l’avenir du contrat social qui suppose que ce soit les parlementaires nationaux qui doivent décider des budgets nationaux, de la fiscalité et de sa répartition, etc.

On peut, pour le moins, s’interroger sur ce traité qui donne plein pouvoir à une commission non élue, qui aurait plein pouvoir sur les États nations ?!

Nous considérons qu’il s’agit d’une grave atteinte contre la république et la démocratie, avec un programme d’austérité à perpétuité pour le monde du travail et en faveur exclusive des puissances d’argent.

La Confédération Européenne des Syndicats (CES) « se positionne très fermement contre le traité budgétaire européen et précise que s’attaquer aux salaires, au monde du travail, et affaiblir l’état providence, n’est pas la solution. Elle ne soutiendra jamais cette gouvernance économique ».

LA CGT est fermement opposée à la ratification de ce traité.

Elle demande aux députés et aux sénateurs du département de voter CONTRE.

Un large débat doit avoir lieu, le peuple doit se mobiliser.