Compte-rendu "à chaud"
et sans commentaires, de l’entrevue CGT-Préfet de l’Ardèche du 09/07

Texte publié le 19 juillet 2012.

Entrevue CGT – Préfet de l’Ardèche le 09/07/2012

Sur le sujet des services publics : réponse du préfet.

Résumé : comme on travaille à périmètre constant, la solution pour s’en sortir, ce sont les mutualisations. Pour le reste (les missions) : on attend.

Il n’y a pas encore d’expression très claire des projets (de la part du gouvernement), ce que l’on sait :
 1/ Création d’emplois dans les 3 ministères Education nationale, Police-gendarmerie, Justice,
 2/ Les créations se feront à périmètre constant. Il y aura donc des secteurs où il faudra faire des efforts,
 3/ Oui, il y aura abandon de la RGPP (en tant que mécanisme automatique de réduction d’effectifs)

En corollaire, un travail de fond est à faire sur la façon dont les services et les missions peuvent évoluer.

En ce qui concerne les mutualisations : dans toutes les fonctions support, il n’y a pas toujours le « caractère » « d’Etat ».
Ce qui doit rester (dans les territoires) dans ces fonctions, ce sont les services qu’on apporte à la population. La question à se poser, c’est donc de voir si les fonctions support ont une incidence, ou pas, sur le service à la population.
Autre idée : l’incidence que ces fonctions support peuvent avoir sur la masse critique du service. En Ardèche, c’est une question beaucoup plus sensible qu’à Lyon.

Ce que je défends : la mutualisation n’est pas un mal en soi ; multiplier le nombre des services, cela n’a pas de sens, c’est du gaspillage...
Il faut (aussi) se battre contre cette idée que la mutualisation ne pourrait se faire que dans les gros centres. (Le préfet donne le contre exemple du département de la Lozère qui traite les retraites du département de l’Hérault).

Mutualisation :
 1/ ce n’est pas stupide dans l’absolu,
 2/ il faut penser à la masse critique dont ont besoin les petits départements (pour maintenir leurs services).

Après débat : il faut assurer les missions qu’on nous donne ; il faut accepter la concentration. Comme/parce qu’on est dans une tendance à réduire, la concentration, les mutualisations sont une réponse. Que les choses s’adaptent les unes aux autres, progressivement. (Le préfet donne l’exemple de la délivrance des titres de circulation qu’il a maintenue dans les sous préfectures).

Pour toutes ces questions, il faut faire preuve de souplesse.
Pour les missions, c’est le parlement qui définit le périmètre de ce que l’on garde/de ce que l’on perd.