Petite enfance et modes de garde
"Pas de Bébés à la consigne" veut relancer le débat

Texte publié le 30 mai 2012.

Depuis de nombreux mois, le collectif « Pas de bébés à la consigne » auquel participe la CGT organise la mobilisation sur le dossier de l’accueil de la petite enfance et notamment contre les décrets pris par Nadine Morano, réformant les modes d’accueil.

Aujourd’hui un nouveau gouvernement est en place et demain une nouvelle majorité aura à débattre du dossier de l’accueil de la petite enfance. Le collectif s’est adressé début 2012 aux candidat-es à l’élection présidentielle en les interrogeant sur le projet qu’ils comptaient développer et sur les mesures concrètes qu’ils comptaient prendre en faveur d’une politique d’accueil de la petite enfance de qualité, au cours du prochain mandat présidentiel (lire les réponses des candidats).

Le collectif a adressé un courrier au président de la République, lui demandant de prendre une première mesure d’urgence en abrogeant le décret "Morano" du 7 juin 2010 réformant les modes d’accueil collectif. "Il s’agirait là d’un signal emblématique, très attendu par les parents et les professionnels de la petite enfance, quant à son engagement en faveur d’une politique ambitieuse de développement de modes d’accueil de qualité pour la petite enfance", estime le collectif.

Dans la phase nouvelle des élections législatives, le collectif entend poursuivre sa démarche d’interpellation en éditant une carte-réponse à l’intention des candidat-es à ces élections, à télécharger.
Le collectif appelle parents, professionnels et citoyens "attachés au développement de modes d’accueil de qualité, à se saisir de cette carte-réponse en la signant et en l’envoyant aux candidat-es* de leur circonscription :
 soit individuellement,
 soit au titre d’une équipe de structure d’accueil, d’un collectif local, d’un organisme syndical.

Le collectif « Pas de bébés à la consigne » adressera de son côté cette carte-réponse aux partis politiques républicains et démocratiques qui présentent des candidat-es. Le collectif sera présent en région parisienne pour diffuser la carte lors de réunions publiques des candidat-es et invite ses correspondants locaux à des démarches similaires sur tout le territoire (demandes d’entrevues avec les candidat-es, présence aux réunions publiques, etc.).